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Terrorisme : après l’attentat de Moscou, le gouvernement affiche sa mobilisation

Écrit par le 25 mars 2024


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L’onde de choc du terrible attentat de Moscou – le bilan provisoire est de 137 morts et de plus de 150 blessés – se répercute jusqu’en France. Dimanche soir, avant de s’envoler pour la Guyane et le Brésil , Emmanuel Macron a réuni à l’Elysée un conseil de défense. Dans la foulée, le Premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé sur X (anciennement Twitter) que le gouvernement avait rehaussé le niveau d’alerte du plan Vigipirate à son plus haut niveau, celui d’ « urgence attentat » .

Ce niveau de vigilance avait été baissé en début d’année après avoir été déjà rehaussé à la suite de l’ assassinat de Dominique Bernard à Arras en octobre dernier. Lundi matin, une réunion du secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale, qui réunit l’ensemble des forces de sécurité, a été organisée.

4.000 hommes supplémentaires en alerte

Dans le cadre de l’opération Sentinelle, 3.000 militaires sont déjà sur le terrain, dans les endroits les plus fréquentés comme les gares ou les plus sensibles comme les écoles. « 4.000 hommes supplémentaires sont en alerte et mobilisables partout sur le terrain en cas de besoin », a précisé Gabriel Attal depuis la gare Saint-Lazare à Paris, où il est allé à la rencontre des forces de sécurité.

Une réunion de la DGSI – direction générale de la sécurité intérieure – est prévue ce jeudi pour « tirer toutes les conséquences de l’attentat de Moscou », a annoncé de son côté le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, en déplacement à Roubaix (Nord).

45 attentats déjoués depuis 2017

« La menace du terrorisme islamiste est réelle et forte, elle n’a jamais faibli », a prévenu Gabriel Attal. Selon le Premier ministre, qui veut éviter le procès en insuffisance fait par la droite et l’extrême droite, 45 attentats ont été déjoués depuis 2017 dont deux depuis le début de l’année. Le dernier a été évité le 5 mars, avec l’arrestation d’un homme prévoyant de cibler des églises. Selon le Premier ministre, 760 étrangers radicalisés ont également été expulsés depuis 2017.

A cette liste, il faut ajouter les menaces, notamment celles qui visent les établissements scolaires. Selon le ministère de l’Education, 130 lycées et collèges ont été visés depuis la semaine dernière par des menaces d’attentat et « actes malveillants » grâce aux espaces numériques de travail (ENT), principalement dans les régions Ile-de-France, Hauts-de-France et Grand Est. Un bilan qui ne réussit pas à faire taire les critiques. « Le gouvernement ne prend pas les choses à la mesure », a dénoncé lundi matin sur France 2 le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu.

Groupe connu en France

L’Etat islamique au Khorassan, le groupe qui a revendiqué l’attentat de vendredi soir dans la capitale russe, le plus meurtrier depuis celui de Beslan en septembre 2004 (344 civils tués de source officielle), n’est pas un inconnu des services de sécurité français.

« Ce groupe particulier qui est impliqué semble-t-il dans cet attentat [de Moscou, NDLR] avait conduit ces derniers mois plusieurs tentatives sur notre propre sol, et donc compte tenu de ses ramifications et de ses intentions, par mesure de précaution, mais avec des éléments crédibles et solides, [nous avons] décidé de hausser la posture de Vigipirate », a déclaré Emmanuel Macron à son arrivée lundi matin en Guyane.

A quatre mois exactement du début des Jeux Olympiques de Paris, qui le confrontera à une équation sécuritaire inédite – la cérémonie d’ouverture ne se déroulera pas dans un stade mais sur la Seine, une première – le gouvernement ne veut prendre aucun risque. « La police française, les gendarmes, les préfets, les renseignements, seront prêts », a insisté Gérald Darmanin depuis Roubaix.

Début mars, auditionné au Sénat sur la sécurité des JO, le ministre de l’Intérieur avait évoqué la menace du terrorisme islamiste sur cette compétition. « Il n’y a pas aujourd’hui de menace caractérisée par les services de renseignements français ou étrangers pour les Jeux Olympiques mais nous sommes encore tôt dans la compétition », avait-il déclaré, tout en précisant immédiatement que des organisations terroristes comme Al Qaida ou l’Etat islamique avaient « l’intention » d’agir.

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