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Internet des objets : le repreneur de Sigfox veut atteindre l’équilibre en 2024

Écrit par le 21 juillet 2023


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Publié le 21 juil. 2023 à 11:28

UnaBiz à Singapour dresse un premier bilan plutôt positif de sa reprise en avril 2022 des actifs de Sigfox à Toulouse, l’opérateur de réseau pour l’Internet des objets (IoT) qui avait déposé le bilan. Cet ancien opérateur du réseau Sigfox à Taïwan et à Singapour a repris la marque, les 223 brevets et 126 des 200 salariés de Sigfox SA et de sa filiale Sigfox France, qui exploitait le réseau hexagonal.

La filiale américaine avait été liquidée auparavant. L’ancienne start-up vedette de l’IoT fondée en 2010 avait levé 277 millions d’euros pour déployer son réseau radio à bas débit et faible coût « zéro G » dans 77 pays, en employant jusqu’à 450 salariés. Mais elle a sombré l’an dernier à cause d’un chiffre d’affaires insuffisant, passé de 48 millions d’euros en 2017 à 24 millions en 2020.

Siège social encore à Singapour

Après la reprise du personnel, UnaBiz emploie 220 salariés mais ne communique pas son chiffre d’affaires, qui s’élevait à 18 millions de dollars en 2021. Il n’a pas encore déplacé son siège social en France, comme l’exigeait Bercy pour la reprise. Selon son président fondateur, Henri Bong, le revenu récurrent du réseau a augmenté de 20 % en 2023 et la situation financière s’est améliorée. « Sigfox perdait 60 à 80 millions de dollars par an à cause des dépenses de R&D et d’un effectif important alors qu’il n’a pas rencontré le marché, explique-t-il. Nous avons réduit les pertes de l’entité de 54 millions en 2021 à moins de 20 millions de dollars en 2022, et nous perdrons moins de 15 millions cette année». Il espère le retour à l’équilibre fin 2024.

Le nombre d’ objets connectés au réseau est passé de 9,8 millions en avril 2022 à 11,4 millions, mais Sigfox en revendiquait 20 millions en 2021. Le réseau compte 1.500 clients dont DHL, Securitas, TotalEnergies, BNP et Société Générale. Même si le marché de l’IoT n’a pas décollé comme espéré, UnaBiz estime que la technologie de Sigfox est difficilement remplaçable car elle consomme très peu d’énergie grâce à son réseau radio asynchrone, qui ne nécessite pas de synchronisation pour l’envoi de messages.

Convergence des réseaux

Pour développer le marché de l’IoT, UnaBiz ne se limite plus au réseau Sigfox. Il propose aussi aux entreprises les technologies concurrentes de l’alliance LoRa, des réseaux de téléphonie mobile, du Wi-Fi ou du Bluetooth en fonction des usages. Il a signé des partenariats avec des membres de l’alliance LoRa comme Senet aux Etats-Unis. « On arrête la guerre des protocoles, dit Henri Bong. Certains capteurs seront bimodes et fonctionneront avec LoRa aux Etats-Unis et Sigfox en Europe. Murata et Seongji en fabriquent déjà. Il faut donner le choix aux clients pour avoir de plus gros contrats. »

Le repreneur se concentre sur quatre secteurs de l’IoT, les compteurs de fluides, la géolocalisation, la gestion de l’énergie des bâtiments et la sécurité. Il a ouvert en avril la librairie d’objets de Sigfox aux fabricants de capteurs pour faire baisser les prix. Il veut aussi accroître la marge des opérateurs nationaux du réseau en leur proposant un prix d’utilisation fixe, au lieu de prélever 40 % des recettes.

Avant le dépôt de bilan, Sigfox devait déménager sur le campus «Data valley» que la région Occitanie achève de construire à Labège (Haute-Garonne), mais le bâtiment est devenu trop grand. « Nous discutons de meilleures conditions pour y aller », dit Henri Bong, qui affirme avoir investi 40 millions de dollars dans la reprise de Sigfox. UnaBiz a clos une levée de fonds de 50 millions de dollars en novembre 2022 et prévoit un nouveau tour de table en 2024.

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