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en Égypte, un ramadan plombé par la crise

Écrit par le 2 avril 2024


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Comme des millions d’Égyptiens, Iman Ibrahim, une ménagère du Caire mère de trois enfants, achète de grandes quantités de poulet et de viande rouge pour le ramadan.

Il est essentiel de faire un repas bourré de protéines après les longues heures de jeûne, en particulier pour les enfants. Or, cette année, elle doit trouver de nouveaux trucs pour s’en procurer et consulte pour cela les réseaux sociaux.

Il y a par exemple “le kebab du pauvre” – à base de pommes de terre et d’oignons fumés – et le succédané de soupe, à base d’oignons bouillis et d’épices. Le seul moyen pour elle de s’en sortir cette année, c’est de supprimer la viande rouge des kebabs et le bouillon de poulet ou de viande de la soupe. Si elle fait du poulet, elle se débrouille avec des ailes, des têtes ou des pattes. Un poulet entier coûte 150 livres égyptiennes [environ 3 euros] et son mari, qui est comptable, en gagne 3 000 par mois [environ 56 euros].

“On prend juste du fromage blanc pour le ‘suhur’”

L’Égypte dépend des importations, et une grave pénurie de devises a provoqué plusieurs dévaluations au cours des dernières années, dont une quelques jours avant le ramadan. Le coût des aliments et des boissons ne cesse de grimper. Les prix à la consommation ont augmenté de 6 % rien qu’entre janvier et février, d’après les statistiques officielles.

Ces chiffres sont loin de montrer l’ampleur du problème pour l’Égyptien moyen.

Nesma Anwar a supprimé la Kamardine de son menu. Cette boisson à base de pâte d’abricots séchés présente une valeur nutritionnelle et des sucres naturels qui la rendent idéale pour rompre le jeûne, mais ell

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